Présentation non biographique. Plutôt ce que ma formation et ma pratique
philosophiques me donnent à penser aujourd’hui.
Le
silence ne m’est pas ennemi. Celui qui transporte les choses du monde,
les violentées qui se glissent dans les grands vents pour resurgir en
notre silence intérieur ; celles que l’ère dite de la communication
musèlent parce qu’elles réveilleraient nos consciences endormies.
Nous
creusons la terre sans un regard vers le ciel ! La hérissons de tours
profanes (sièges des marchands de bonheur) que des attentats de masse
réduisent en bouillie humaine au nom de … le savent-ils eux- mêmes les
attaquants ?
Des
enlèvements humains (il y a longtemps que l’animal est otage !)
deviennent un phénomène courant pour un profit aveugle, dérégulé.
Soumis
aux emprises des pouvoirs matériels, politiques, financiers …nous avons
oublié notre étrange situation dans l’espace, la galaxie et son parcours
vers l’inconnu. Au lieu de rester solidaires et de nous unir pour
réussir cet exceptionnel séjour sur Terre nous nous condamnons à la
matérialité la plus âpre, aux déferlements de matières, de poisons,
d’illusions, vecteurs des esclavages actuels dans l’oubli de l’Être.
La folie
des hommes m’inquiète.
Que
pouvons-nous sinon tenter de soulever les chapes d’oubli coulées à
longueur de temps ?